Il est des parutions qui ne nécessitent nulle publicité. Le couperet de la dictature « événement » agissant sans cesse, un torrent d’informations se déverse avant leur parution, et les plonge dans l’oubli (salvateur) quand paraîtra le prochain « événement ».
Nous préférerons ouvrir notre espace à deux catégories de livres.
D’une part, ceux qui échappent à la surpuissance médiatique en raison de leurs thèmes et de leur valeur qui ne répondent pas aux bien-pensants en place. En effet, les modes passent mais la lourdeur moralisante reste – même si cette dernière se déplace et agit plus sourdement.
D’autre part, nous prendrons plaisir à raviver des œuvres passées, oubliées bien qu’à nos yeux hautement méritantes.
Il tombe sous le sens que vous-mêmes qui nous lisez serez invités à nous proposer vos coups de cœur, dès lors qu’ils répondent à ces deux critères – finalement bien peu contraignants.
La route selon Jack nous aide à mieux pénétrer la psyché profonde et tourmentée dans l’œuvre de cette figure tutélaire de la Beat Generation, tiraillée constamment par ses origines bretonnes et son impuissance à s’y retrouver. Son érudition de la littérature française ainsi que sa vaste connaissance des mythologies bretonnes et celtiques en ont fait le breton déraciné le plus populaire au monde.
Bruno Geneste est poète et essayiste né en 1960 à Pont-l’Abbé.
Il fonde en 1992 les Éditions Blanc-Silex. Poète, il se produit en récital de poésie et propose des performances en France et à l’étranger, Voix Vives Sète, Maelstrom Festival (Bruxelles), Chemins de Durcet, Festival de Poésie actuelle à Cordes-sur-Ciel etc. Il collabore à de nombreuses revues (Mange-Monde, Spered Gouez Sémaphore). Il vient de lancer l’atelier de réflexion sur le surréalisme des grèves, dont le premier manifeste » l’homme de l’écume » vient de paraître aux éditions Sauvages.
Bruno Geneste est avec sa compagne Isabelle Moign le fondateur du Festival de la Parole Poétique à Moëlan-sur-Mer qui fêtera sa douzième édition en mars 2018.
Il est le responsable de la Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé et le directeur de la publication de la revue de réflexion et de recherche poétique « Sémaphore ».
Il vient de fonder avec le poète vociférateur Paul Sanda, le slameur belge Dom Massaut, Isabelle Moign, Gurvan Loudoux, Alain Subrebost, le collectif « Les Anges du bizarre ».
Il collabore avec l’électro-harpiste Andréa Seki et Catherine Dréau et créer la mise en totem de Baltique, oiseau de froid, une création tribale et chamanique, parution « de l’Ecume » sur la musique Bardik Spring album produit à Londres par Martin Glover. Texte « Au plus près des limites/En tu Hont d’an Harzoù, je marcherai » » adapté par Alan Stivell et paru dans son 24e album « Amzer » .
Enfin, il est lauréat de la bourse de création d’avant garde Sarane Alexandrian 2014 décernée par la Société de Gens de Lettres pour son manuscrit co-écrit avec Paul Sanda « Les Surréalistes et la Bretagne, le Domaine des Enchanteurs ».
Paul Quéré, déjà présent sur ce site avec son sublime texte posthume Bodérès d’Octobre, mérite les hommages et – plus sans doute que les hommages –, les études portées sur son oeuvre protéiforme. Le projet de Marie-Josée Christien, réalisé admirablement dans l’ouvrage collectif intitulé À l’horizon des terres infinies – Variations sur Paul Quéré, met magnifiquement en avant les nombreuses facettes d’une œuvre que l’on n’a pas fini d’approfondir. Plasticien, poète, mystique et profondément terrien, Paul Quéré est un saisisseur de lumières – dans toutes les acceptions du terme…